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Féret est incontestablement l’une des mémoires de Bordeaux et ce, depuis 1812, année de l’installation de la librairie au cœur de la ville. Libraire-éditeur, le premier des Féret, Jean-Baptiste de son prénom, a été breveté en 1813. Au fil du temps, des générations, des publications, s’est constitué le fonds Féret qui représente plus de mille quatre cents volumes depuis le premier ouvrage édité en 1814.
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En quinze ans, entre 1874 et 1889, Édouard Féret publia les trois volumes de sa célèbre Statistique générale, topographique, scientifique, administrative, industrielle, commerciale, agricole, historique, archéologique et biographique du Département de la Gironde, une oeuvre colossale. Le premier tome, édité en 1874, avait pour objet la partie topographique, scientifique, agricole, industrielle, commerciale et administrative ; le deuxième publié quatre ans plus tard, était une étude spéciale de chaque commune, avec une classification des vins.
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Cet ouvrage est la suite des composés phénoliques et élaboration des vins rouges publié en 2007. Il présente une très grande diversité d’informations et de pratiques associées. L’élevage apparaît comme le véritable point de convergence de tous les efforts fournis tout au long de l’obtention du raisin et de l’élaboration des vins ; c’est en quelque sorte, pour les vins rouges, le centre de gravité de son édifice qualitatif ainsi que de son expression.
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Ce premier Féret, publié en 1850 par notre maison, a plus de 160 ans d’existence. Il demeure ainsi le plus ancien ouvrage français créé et toujours publié par le même éditeur. À croire que le vin précède souvent bien d’autres formes de culture et dans tous les cas, il les accompagne merveilleusement.
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En 1850 paraissait aux Éditions Féret et Fils, sous la plume de Charles Cocks, le premier Bordeaux et ses Vins. L’ouvrage offrait, après une description de la région, une liste de vins classés par commune et ordre de mérite. À la suite du décès de Charles Cocks, Michel Édouard Féret, conscient de la nécessité de mettre à jour l’ouvrage et de le compléter, en confie le soin à son fils Édouard qui, pendant près de deux ans, visite à cheval plus de 200 communes viticoles du département et note ses impressions sur les vignobles, leur encépagement et leur entretien.
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Dans l’histoire des Féret, cette 3e édition est particulièrement importante. Elle est considérablement enrichie par rapport aux deux premières par le travail d’Édouard Féret, réalisé à l’occasion de la rédaction de la Statistique générale de la Gironde. Elle est pour nombre de spécialistes l’édition de référence pour le début de la seconde moitié du XIXe siècle.